Lecture.
Publié le 15/03/2020

Un article écrit par La rédaction de Chut !

Chut ! est un magazine de société qui prend le temps d’observer l’impact du numérique sur nos vies.

#formation

L’Ada Tech School fait sa rentrée

En mai 2021, une nouvelle promotion de jeunes pro- grammeur·ses fera sa rentrée à l’Ada Tech School, à Paris, dont le nom est un hommage à la mathématicienne Ada Lovelace. Forte de son engagement féministe et social, l’école fondée en 2019 par Chloé Hermary entend rendre accessible à toutes et à tous la programmation informatique. L’école propose une formation en deux ans dont la pédagogie s’inspire – entre autres – de la méthode Montessori : pas de notes, pas de compétition et une attention particulière portée à la liberté, au rythme d’apprentissage et à l’autonomie de chaque étudiant·e. Le cursus est professionnalisant, la deuxième année de formation est réalisée en alternance, et inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). Trop tard pour vous inscrire ? Les deux autres rentrées d’octobre et de janvier vous tendent les bras. N. M.

#initiative

Les Lumidacieuses se révèlent

Partager, échanger, s’entraider, inciter à oser, tels sont les mots-clefs de la communauté Les Lumidacieuses. L’association féministe, créée par Sabine Vu, a pour objectif d’accompagner l’émancipation des femmes et des jeunes filles. Parmi les actions en cours, citons leur engagement dans une campagne d’inclusion numérique en partenariat avec l’association Rêv’Elles, qui propose des programmes d’aide à l’orientation à destination des jeunes femmes de milieux modestes. « L’utilisation du numérique est une condition essentielle à une bonne intégration économique, sociale et culturelle », explique Sabine Vu au sujet de cette initiative. Consciente des enjeux d’émancipation, les deux associations souhaitent faire découvrir aux jeunes femmes la diversité des ac- teurs et actrices qui composent le numérique et ses dif- férents usages. A. B.

#inspiration

Octavia Butler, une place sur Mars

On imagine souvent le futur à l’aune de la littérature de science-fiction. On pense aux œuvres de Jules Verne, de George Orwell, comme d’Aldous Huxley ou de Margaret Atwood, pour les plus connus. Bien sûr, d’autres auteurs et autrices ont interrogé l’avenir, guidé·es par le passé et le présent. C’est le cas d’Octavia E. Butler (1947-2006), écrivaine américaine qui a remporté des prix littéraires prestigieux outre-Atlantique, comme le prix Genius de la fondation MacArthur en 1995 ou le prix Nebula du meilleur roman en 1999. Issue d’une famille afro-américaine, Octavia Butler a utilisé la science-fiction et la technoculture pour interroger le passé et le présent, et notamment l’esclavage, tout comme les rapports hiérarchiques de la société, à travers une vision du futur afroturiste. Le 5 mars 2021, la NASA lui a rendu hommage en donnant son nom au site d’atterrissage du rover Perseverance de la mission Mars 2020. Preuve que sa plume a touché et inspiré les rêveuses et rêveurs, tout comme les acteurs et actrices de la découverte spatiale. A. B.