Une chronique Chut! x Radio Nova à écouter

Chat influence

Ce sont les influenceurs stars, qui rivalisent en nombre d’abonné·es avec les célébrités. Ils ont ainsi leur compte Instagram ou TikTok. Si on se souvient de Grumpy Cat parti en 2019 à 7 ans, avec plus de 8 millions d’abonnés au compteur, aujourd’hui, les stars des chats sur les réseaux sociaux sont Maru, le chat japonais aux millions de vues YouTube, Suki et ses 2 millions de followers ou encore Nala, qui cumulent 2 millions d’abonné·es. Rien que ça ! Actualité oblige, les chats ukrainiens sont aussi sur le devant de la scène publique, à l’instar de Stepan, le chat aux 1,1 millions d’abonnés sur TikTok et 1,3 sur Instagram, qui a dû fuir son pays avec sa maîtresse pour la France il y a quelques mois déjà. 

Pourquoi un tel engouement généralisé pour les chats en particulier ? Apparemment, regarder des chats pendant des heures serait bon pour le moral. On parle depuis un moment déjà de ronron thérapie et des études ont été menées pour attester du caractère antistress des ronrons des chats et même de leur capacité à nous aider à guérir plus vite. C’est en tout cas ce qu’évoquent Véronique Aïache, journaliste et Jean-Yves Gauchet, vétérinaire, dans leur ouvrage respectif sur le sujet. Ce dernier évoque le fait que l’écoute du ronronnement d’un chat entraînerait la libération de sérotonine. Il s’agit d’un neurotransmetteur qui réduit notamment les comportements agressifs.

Chats & dérives

Bref, le chat a tout pour faire le buzz sur les réseaux sociaux. Tant et si bien que 30 millions d’amis alerte sur les dérives de certains challenges que les Internautes lancent avec leur animal de compagnie. Et oui, pour amuser la galerie et doper les algorithmes des réseaux, certaines et certains n’hésitent pas à utiliser leur chat, par des moyens qui convergent de plus en plus souvent vers la maltraitance animale, et font pourtant des millions de vue sur les réseaux. Avec la tendance du Lolcat, il ne suffit plus seulement d’attendrir, mais aussi de faire rire grâce à son animal de compagnie. 

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Dans cette histoire, les défenseurs et défenseuses des animaux ont décidé de faire la police des réseaux sociaux et de signaler les contenus à la police du Net, via le site Pharos, tout comme aux associations de protection des animaux et aux réseaux sociaux en cas de maltraitance animale avérée. Pour rappel, la loi du 30 novembre 2021 punit le fait d’enregistrer et diffuser des images montrant une maltraitance animale, sous peine de 3 ans de prison et 45 000 euros. Amendes salées et mois de prison ferme ont déjà été distribués. Attention ici non pas à l’effet ronron, mais à l’effet mouton !