Mobilité : l’innovation dans les transports, écolo d’abord

Même si le covoiturage et les transports électriques existent depuis plusieurs années, ils sont encore loin de concerner la majorité des Français. Pourtant, la nécessité de réinventer nos modes de transport gagne peu à peu les esprits. À l’heure où la pollution coûte près de 630 euros par seconde et où le prix du diesel a rattrapé celui de l’essence, la mobilité devient un enjeu stratégique. Le gouvernement s’investit pour encourager l’innovation dans l’optique de désengorger les routes et de réinventer le paysage urbain au profit de solutions plus respectueuses de l’environnement. Poussées par cette dynamique, de nombreuses sociétés œuvrent pour en faciliter l’accès et l’utilisation.
Oui au transport écolo !
Les klaxons, les pots d’échappement et le bruit sont le quotidien de nos centres-villes. Au fil des années, la voiture a envahi le paysage urbain et représente un facteur colossal de pollution. Aujourd’hui, les mentalités ont évolué et cherchent à limiter son usage au travers de journée sans voiture ou d’accès limité aux grandes agglomérations. Les innovations technologiques visent désormais les mobilités douces et non polluantes, auxquelles les pouvoirs publics attachent une place de plus en plus importante.
Au cœur de cette tendance, le plan vélo dévoilé ce vendredi 14 septembre par Édouard Philippe tend à renforcer l’usage du 2 roues au bord de nos routes. Parmi les mesures attendues, on retrouve une volonté de développer les pistes cyclables avec un budget de 350 millions d’euros sur sept ans pour cofinancer les infrastructures des collectivités locales. Pour assurer la sécurité de nos chers cyclistes, il propose la création d’un espace « Sas vélo » en amont des nouveaux feux installés dans les agglomérations à partir de 2019. Pour faciliter l’identification et limiter les vols, chaque vélo neuf, classique comme électrique, devra dans un délai d’un an posséder un numéro d’immatriculation. Autre mesure phare, la mise en place d’un forfait mobilité durable allant jusqu’à 400 euros en franchise d’impôt et de cotisations sociales. Bien que facultatifs, les employeurs auront ainsi la possibilité de participer aux frais de déplacement à vélo, en remplacement de l’indemnité kilométrique.
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