Les IA de l’edtech draguent les profs… et les parents

Et si l’intelligence artificielle permettait de faire réviser vos enfants en français ? Ou si elle les aidait à s’améliorer en maths ? Voire, qu’elle aidait leurs professeur·es à corriger leurs copies ? C’est la promesse d’une partie de l’EdTech, ces entreprises développant des technologies appliquées à l’éducation, qui tentent de séduire les parents, les profs, voire l’Éducation nationale. 

Parmi ces starts-up, Gingo se veut être un outil de correction de copies ; tandis que Rakoono propose de « maximiser tes chances aux concours » de grandes écoles. Dans le cas d’Elliott, présenté comme un « professeur particulier 2.0 », il est question de soutien scolaire « augmenté par l’IA » pour les élèves de collège et de lycée. Son fondateur, Lancelot Gulian, est formel : « On est à l’aube d’une vraie révolution. L’IA permet d’adapter les contenus, de réduire les inégalités, de réviser en fonction de ses centres d’intérêts. » Avec un accompagnement transversal sur vingt-huit matières, de la 6ème à la terminale, Elliott contournerait les inconvénients du tutorat classique, à travers des exercices personnalisés selon le niveau des élèves.

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