Comme le retrace judicieusement Mathilde Groazil, experte genre x nouveaux médias, l’internet a permis progressivement une libération de la parole des femmes sur les violences et le harcèlement : « le progrès s’est fait à plusieurs niveaux : libération de la parole, mobilisation et évolution des mœurs. »

Vous vous souvenez du jeu de société qui porte bien son nom, Taboo ? Il fallait faire deviner un terme sans utiliser certains mots. Eh bien, avec les violences et le harcèlement, c’était un peu la même donne. D’ailleurs, le combat lexical reste d’actualité. On peut aisément se rappeler de l’affaire DSK en 2011 et de son scandale sexuel. Entre médias et communicants, les termes « affaire sexuelle », « scandale sexuel », ou « faute morale » étaient redondants dans les titres. Mais rarement le mot viol. Comme si l’on essayait de diminuer l’acte, de le dédramatiser, de le banaliser. Ici finalement, c’est le caractère violent qui n’est pas exprimé. Or, lever un tabou, ce n’est pas seulement rompre le silence, c’est utiliser les bons mots sans langue de bois.

Lire aussi : Ceci est mon sang, la MenstruTech à la conquête de la Tech

Oups ! La suite de cet article est réservé aux abonné·es

Abonnez-vous pour nous découvrir, nous lire, nous soutenir !

  • Au numéro

    14 
    Par trimestre
    En savoir plus

    Abonnez-vous sans engagement à Chut!, le magazine de la culture numérique.

    L'abonnement comprend :

    • 1 numéro par trimestre
    • Résiliable à tout moment
    • L'accès à la version en ligne

     

  • C! Mag

    48 
    Au lieu de 56 €

    Abonnez-vous à l'année à Chut! Magazine, le trimestriel papier de la culture numérique

    L'abonnement comprend :

    • 4 numéros Chut! Magazine par an
    • L'accès à la version en ligne
    • 48€ au lieu de 56€
  • Edito

    170 
    Par an
    En savoir plus
    • La participation à 4 conférences de rédaction par an
    • 4 magazines par an
    • L'accès à la version en ligne

J’ai déjà un abo

Je me connecte

Abonnement collectivité, contactez-nous !