Aux bassins des Lumières, un voyage sensoriel

À Bordeaux, dans le plus grand centre d’art numérique au monde, le public, l’exposition et le lieu forment un monumental tableau vivant. Un mariage réussi entre les technologies numériques et un espace architectural singulier.
Photos. Yann Lévy
Les quatre bassins rectangulaires séparés par d’épais murs de béton armé confèrent à l’ancienne base sous-marine de Bordeaux la fraîcheur et la réverbération d’une cathédrale. Dans le miroitement de leurs eaux dormantes, Venise sommeille. Soudain, le mirage prend corps. Poussées par les nappes sonores de Verdi et de Vivaldi, les colonnes du palais des Doges et les coupoles de la basilique Saint-Marc s’élancent à l’assaut des parois du bunker. Le regard, qui s’habitue tout juste à la pénombre, s’élève au rythme de ce combat architectural à 12 mètres de hauteur, jusqu’aux minuscules halos lumineux suspendus au plafond. Ces lueurs proviennent des 90 vidéoprojecteurs qui donnent vie à l’exposition numérique immersive « Venise, la Sérénissime ».




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