Romain Badouard : « Un algorithme ne connaît pas le second degré »

Les réseaux sociaux sont devenus des acteurs incontournables de l’expression publique, avec des systèmes de modération discutables. Une évolution qui pose la question de leur régulation, estime le chercheur Romain Badouard.
Cette chronique est issue du magazine Chut! n°7 – Lost in election, paru en septembre 2021.

On accuse de plus en plus les réseaux sociaux de censure. Que se passe-t-il ?
On assiste à un retournement de l’opinion face aux réseaux sociaux. Ils ont longtemps été perçus comme des outils au service de la liberté d’expression, mais depuis quatre ou cinq ans, ils sont désignés comme responsables de la brutalisation du débat sur Internet et de la circulation des fausses informations. En France, les attentats de 2015 ont mis en lumière le fait que les réseaux sociaux pouvaient être utilisés comme outils de propagande djihadiste. Ce n’était pas un fait nouveau, mais avec les attentats, c’est devenu un problème public. La campagne électorale américaine de 2016, avec le déferlement massif de fake news sur la Toile, est venue renforcer cette méfiance. Ces événements ont replacé au coeur du débat public la question de la régulation de ces plateformes.
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