Smart City : vers la Tech et au-delà ?

Quand on parle Smart City, on s’imagine souvent des villes high-tech, étonnement très vertes et pleines de révolutions écologiques. Alors que la plupart des classements des smart cities se concentrent sur la mise en place par les villes des nouvelles technologies, l’IESE Business School, pour produire cet indice, a pris en compte d’autres critères : le rayonnement international, la cohésion sociale et la mobilité citoyenne sont ainsi passés au peigne fin. C’est toute la complexité pour les smart cities de demain, qui devront trouver l’équilibre entre économie, écologie et équité.
« Longue vie et prospérité », les critères à ne pas manquer
Vivre dans une ville respectueuse de l’environnement, mais avec un taux de chômage et de criminalité élevé n’est pas très épanouissant, ce n’est pas vraiment l’idéal. On attend aussi d’une ville qu’elle attire les talents, qu’elle soit attractive et économiquement solide avec une certaine justice sociale. Jongler entre écologie et développement des transports urbains est encore une autre difficulté. Dans ce contexte, l’objectif de l’IESE Business School est de se placer comme expert d’analyse comparative afin que les villes, les entreprises et autres acteurs sociaux puissent réaliser des diagnostics complets et des analyses de leurs politiques urbaines grâce à un index « garanti objectif, complet et guidé par des critères de pertinence ». Ce classement a l’avantage d’évaluer la capacité des villes à faire la balance entre des problématiques urbaines riches et complexes comme :
- Le capital humain, ou tout ce qui concerne l’éducation, avec notamment les musées, les universités, les théâtres.
- La cohésion sociale, à savoir la santé, le taux de criminalité ou encore le taux de chômage.
- L’économie, qui concerne aussi la productivité ou le temps nécessaire pour démarrer une entreprise.
- La gouvernance, avec le nombre de banques, d’ambassades, tout comme la démocratie en place.
- L’environnement, en fonction de la pollution ou de la gestion des déchets.
- La mobilité, avec une analyse du trafic et du nombre de lignes de métro.
- L’organisation urbaine, ce qui concerne par exemple l’accès à l’assainissement, tout comme la hauteur des gratte-ciel.
- La technologie, pour tout ce qui est de l’ordre des accès internet, du nombre de téléphones portables par habitant, et… du nombre d’Apple Store présent dans les villes.
- L’accès à l’international, qui passe par le nombre d’aéroports, le nombre d’hôtels par habitant, et… plus surprenant, le nombre de MacDonalds existant par ville !
Il existe bien d’autres classements smart city, comme celui de la start up EasyPark Group, spécialiste du parking en ville, qui analyse les villes les mieux préparées à l’avenir en termes de technologie. Cette dernière nous explique qu’ils ont « découvert qu’une telle ville devrait avant tout être digitalisée — avec la 4G, de nombreux points Wi-Fi et une utilisation importante du smartphone » et que « les transports et la mobilité devraient être basés sur la connaissance, avec un stationnement intelligent, des capteurs de trafic et des applis de covoiturage ». Mais mettre seulement l’accent sur la logistique urbanistique est-il suffisant pour être une smart city durable ?
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