La SleepTech nous fera-t-elle sombrer dans les bras de Morphée ?
Il est 7 h 30. Le réveil sonne. Pour la troisième fois ! Eh oui ! Vous avez encore cédé à la tentation du bouton Snooze et vous êtes en retard. Pas de langue de bois entre nous, les marchands de sable ont de l’avenir devant eux. Selon l’INSERM, une personne sur trois est concernée par des troubles du sommeil et les Français dorment 1 h 30 de moins qu’il y a 50 ans. Le sommeil semble devenir une denrée rare. Et qui dit rareté, dit valeur. Et ça, la SleepTech l’a compris. Mais que valent les marchands de sommeil ?
Le sommeil, le nerf de la guerre
Après tout, le corps et l’esprit fonctionnent de façon similaire à un ordinateur. Si vous ne l’éteignez pas à un moment, il a du mal à fonctionner et même les tâches les plus simples deviendront difficiles. Pendant que nous dormons, le cerveau met de l’ordre, se débarrasse de ce qui est inutile, crée des liens entre des sujets connexes. Une véritable machinerie s’affaire ici. Ce n’est pas pour rien que le sommeil revient au centre des débats. Certains préconisent un sommeil de qualité et plus long tandis que d’autres cherchent à gagner des heures d’éveil pour charger davantage leur emploi du temps. Entre les couche-tard et les lève-tôt, la guerre est déclarée.
Parmi la webosphère et les entrepreneurs à succès, on prône par exemple les vertus d’un réveil très matinal. Le miracle morning a fait des émules. Et ce n’est pas Obama qui a dérogé à ce rythme. Le miracle morning, c’est l’idée que l’on peut accomplir plus de choses en se levant plus tôt, et ce, avant de commencer le reste de la journée : son travail, amener ses enfants à l’école, etc. C’est une véritable autodiscipline dont certains ont fait leur pain quotidien. Le réveil ultra matinal se présente comme l’occasion de profiter de la fraîcheur de la journée et de son cerveau pour effectuer les tâches les plus complexes. Ainsi la tranquillité d’esprit et la sensation d’avoir accompli une tâche importante à même pas la moitié de la journée offrirait une grande satisfaction et permettrait une efficacité non négligeable. Alors certes du temps en plus pour soi et ses projets personnels, c’est du pain bénit, mais faut-il le faire au prix de son sommeil ?
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