Jean-François Dejoux : « Depuis Copernicus, les sols sont moins pollués »

Dans le cadre du programme européen d’observation de la Terre, quatre satellites font de la télédétection des parcelles agricoles. Jean-François Dejoux nous explique en quoi les données récoltées aident les agriculteur·rices à adopter des pratiques plus vertes.
Quelles améliorations les satellites Sentinel apportent- ils à l’imagerie spatiale ?
Pour moi qui suis ingénieur agronome de formation, les données de cette nouvelle génération d’images satellites sont d’une grande aide. Pendant longtemps, les travaux en télédétection étaient limités par la taille des pixels, ce qui imposait de travailler sur de grands territoires pour obtenir une image exploitable. La résolution obtenue grâce aux Sentinel 1 et 2 est bien meilleure, de l’ordre d’un pixel pour dix mètres, ce qui nous permet de travailler sur des échelles beaucoup plus fines.
L’autre avantage de ces satellites est qu’ils acquièrent des données tout au long de leurs orbites. Tous les cinq jours, ils repassent au-dessus d’un même lieu. Cette répétitivité temporelle permet de suivre en continu l’évolution de la végétation.
Ces deux paramètres, résolution et continuité temporelle, distinguent le programme européen, plus performant sur la thématique environnementale que son homologue américain et ses satellites Landsat.
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