L’évaluation, la difficile tâche de l’enseignement supérieur face aux IA

Nous avons fait le test. Et demandé à ce cher ChatGPT de nous rédiger une dissertation complète, avec citations d’auteurs, en prenant, au hasard, l’un des sujets du bac 2024 de philosophie : « La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ? » Force est de constater que ce que nous a pondu la célèbre IA générative pourrait tout à fait passer pour une copie de lycéen·e. Encore plus lorsque l’on demande de reformuler le texte, à la manière d’un élève de terminale ou d’un·e étudiant·e. Et encore plus si, par souci de crédibilité, on ordonne l’ajout de quelques légères coquilles ou fautes d’orthographe et de grammaire, une combine bien rodée chez les plus rusés connaisseurs… Selon une étude publiée l’été dernier par Digital Education Council, 86% des étudiants ont confirmé avoir utilisé l’intelligence artificielle dans le cadre de leurs études, via ChatGPT, mais aussi Grammarly ou encore Copilot. 

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