Une « safe city » pas si rassurante

Pour le moment interdits en France, les dispositifs de « surveillance intelligente » se développent, et les caméras se multiplient sur le territoire.
Il a vu le glissement sémantique s’opérer. Spécialiste des technologies pour Télérama, Olivier Tesquet n’entend plus, depuis deux ou trois ans, parler de « smart city ». Les élu·es et les industriels n’ont désormais qu’une expression à la bouche : « safe city ». Derrière ce changement de vocabulaire, l’idée que la ville du futur se doit d’être une ville sûre. « C’est toujours la même idée qui revient, souvent promue par les partis de droite : « La sécurité est la première des libertés » », compare le journaliste.
Une pratique politiquement marquée ? Pas tant que ça… Si la ville de Nice, dirigée par Christian Estrosi, figure du parti Les Républicains, fait toujours office de show-room de la ville ultra-sécurisée grâce aux technologies, des élu·es de tout l’échiquier politique se ruent désormais sur les mêmes outils de surveillance : Nantes, Lille, Valenciennes…
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