Tech ou ne pas tech

La Low Tech peut de prime abord paraître contradictoire. En effet, elle peut prendre des airs de « no tech », son but étant d’être plus responsable et plus frugale. Elle questionne ainsi l’usage même de la Tech, le terme se plaçant surtout en opposition à la High Tech et son usage dispendieux.

Elle entre dans une logique qui veut s’écarter d’un « solutionnisme » technologique, en proposant de ne pas utiliser à outrance les matériaux et énergies nécessaires à la fabrication d’objets ou de services. Ni même d’encourager toute forme d’obsolescence. Pour cela, elle se base sur trois grands principes : être réparable, viable et recyclable.

Elle questionne également la raison même de l’usage, voire de l’existence de la technologie. Jusqu’ici, rien de nouveau, les mouvements contestataires face à la technologie existent depuis l’industrialisation. Le mouvement du Luddisme en Angleterre s’opposait déjà à une automatisation des tâches au détriment de l’être humain au 19e siècle.

Mais cet engouement n’est pas sans s’inscrire dans un ensemble de mouvements similaires qui tend à démontrer une certaine responsabilisation face aux ressources de la planète et une volonté de retour à l’essentiel et de redonner du sens aux objets et aux actions du quotidien. Le minimalisme, qui n’est d’ailleurs pas sans toucher le digital, s’inscrit dans cette dimension frugale et ce retour à l’essentiel, loin d’une culture de la consommation. Le zero waste qui lui aussi tend souvent au low waste, s’inscrit dans une volonté de diminuer l’usage des ressources de la Terre. Et les démarches vers une économie circulaire : recycler, troquer, le seconde-main, les friperies, semblent aussi abonder dans ce sens.

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