Le reconditionné, pas si écolo
Présenté comme économique et plus respectueux de l’environnement,
le reconditionné a conquis un quart des Français·es ayant acheté un smartphone en 2019. Mais entre usines polluantes à l’autre bout du monde et composants de qualité variable, est-ce si durable ?
« Fiers de ne rien produire », « Déprogrammons l’obsolescence », la place de marché française Back Market, leader du secteur, s’affiche en 3 x 5 m dans le métro parisien. Le message est clair, acheter chez eux, c’est faire un acte écologique. Et pour cause : le bilan carbone du reconditionnement d’un mobile usagé, tout comme sa consommation en matières premières, serait quatre à cinq fois inférieur à la fabrication d’un smartphone neuf, selon le rapport développement durable 2019 de Recommerce. Le reconditionné apparaît alors comme la solution idéale.
L’entreprise Back Market met en relation des vendeurs, des reconditionneurs, avec des client·es. L’idée est simple : donner une seconde vie à nos téléphones en les réparant, avant de les remballer et de les expédier dans un nouveau foyer. Elle revendique, depuis sa création en 2014, plus de trois millions de client·es et près de 1 200 reconditionneurs partenaires. Les smartphones de seconde main sont d’abord récupérés par lots chez des opérateurs, des assureurs ou encore des organismes de collecte. Il est aussi possible de rendre directement son ancien appareil sur la plateforme, en échange d’une réduction sur son nouvel achat. Tous les équipements sont triés au préalable ; les trop anciens modèles partent au recyclage.
Un marché qui attire aussi les grands acteurs. L’opérateur Orange offre désormais la possibilité à ses client·es d’acheter, directement en boutique ou sur Internet, des smartphones réparés par ses soins. La marque Apple, quant à elle, propose des iPhones reconditionnés directement sur son site. Contrairement à la majorité des fabricants, elle ne met pas en libre circulation ses pièces d’origine et a donc l’exclusivité des iPhones de deuxième main certifiés.
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