On estime que le numérique crée aujourd’hui un emploi sur cinq, avec déjà 151 000 postes depuis dix ans. Parmi les profils les plus recherchés par les recruteurs en 2020, on compte de nombreux métiers liés à la data, à la cybersécurité, au développement informatique ou encore aux réseaux sociaux. Beaucoup de nouveaux métiers dont la demande ne fait qu’augmenter.

Selon le rapport du Conseil national du numérique (CNnum), 1,75 million de nouveaux emplois seraient attendus d’ici à 2030 dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Nous assistons dès aujourd’hui à une pénurie de profils suffisamment qualifiés dans les métiers de la tech et du numérique. D’après le cabinet de recrutement Korn Ferry, cela pourrait entraîner un manque à gagner de 175 milliards d’euros en France d’ici à 2030, soit 6,5 % du PIB. Cela affecterait plus particulièrement les secteurs de la finance, des technologies, des médias et télécommunications, et de l’industrie. L’enjeu économique est donc majeur.

Face à cette pénurie de talents, il est plus que jamais nécessaire de déconstruire les stéréotypes de genre liés aux métiers de la tech et de dire stop aux clichés : « La tech, c’est pour les hommes, pour les jeunes, pour les bons en mathématiques, pour les bac+5, pour les addicts brillants à la tech… », avec une connaissance souvent limité à un seul métier, développeur ou réparateur d’ordinateurs. Ce sont en réalité 50 à 80 métiers, comme data scientist, UX designer, social media manager, ergonome ou encore pilote de drone… et d’autres encore inconnus.

Il faut éviter le piège de remplacer le « geek masculin » par « la geekette au féminin » et il faut diversifier les profils car entrer dans le secteur de la tech, c’est accéder à des métiers intéressants, créatifs et bien rémunérés.

Pour passer à l’action, le collectif Women and Girls In Tech, cofondé par BNP Paribas, Simplon et les Digital Ladies & Allies, a organisé des sessions de « job dating » pour réunir les entreprises de la tech qui recrutent et les femmes de la tech à la recherche d’un emploi, d’un apprentissage ou d’un stage.

Ainsi du 11 au 15 octobre 2021, 130 partenaires multi-entreprises ont été mis à contribution (Atos, Netatmo, Accenture, Natixis, Nickel, etc.), permettant à plus de 200 participant·es de découvrir des offres d’emploi et d’échanger sur les postes.

Et ce n’est que le début !

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Rendez-vous sur le site Women & Girls In Tech #WoGiTech