Aucune enseigne, pas de lumière, aucun restaurant à l’horizon. Pourtant, une armée de livreurs attend devant la porte. C’est une dark kitchen, un restaurant fantôme, c’est-à-dire sans salle pour accueillir des client·es, où l’on ne cuisine que pour les plateformes de livraison comme Deliveroo, Uber Eats ou Justeat. Démocratisées pendant la crise sanitaire et les fermetures d’établissements, cette nouvelle forme de restauration entend changer la donne, et réduire les coûts.

Dans la même famille, on demande les dark stores. Devenus populaires grâce aux contraintes des couvre-feux successifs, répondant à la question : « Où acheter une boîte d’oeufs après 18 heures ? », ces magasins existant uniquement en ligne sont en plein boom. Leur formule magique ? Une livraison ultra-rapide, en quinze voire dix minutes seulement, de produits du quotidien, le tout disponible 7j/7 de 7 h 30 à 0 h 30. Ces supermarchés d’un nouveau genre déjà bien implantés à l’étranger ont, en un an à peine, débarqué en masse dans les grandes villes de l’Hexagone, à l’instar des jeunes pousses allemandes Flink et Gorillas ou de la française Cajoo.

Oups ! La suite de cet article est réservé aux abonné·es

Abonnez-vous pour nous découvrir, nous lire, nous soutenir !

  • Liberté

    14 
    Par trimestre
    En savoir plus
    • 1 numéro par trimestre
    • Résiliable à tout moment
    • L'accès à la version en ligne
  • 1 an

    48 
    Par an
    • 48€ au lieu de 56€
    • 4 numéros par an
    • L'accès à la version en ligne
  • Le Club

    150 
    Par an
    En savoir plus
    • 4 numéros par an
    • L'accès à la version en ligne
    • Une participation à 4 conférences de rédaction par an
    • La cocréation de 4 tribunes du Club publiées dans le magazine

    Comment ça marche ? Par ici les infos !

J’ai déjà un abo

Je me connecte

Abonnement collectivité, contactez-nous !