Des dark kitchens aux dark stores : le côté obscur de notre consommation

Se faire livrer des boîtes de conserve et du papier toilette à 23 heures un mardi ? C’est possible, et en dix minutes chrono. Manger le plat d’un restaurant qui n’existe pas ? Aussi. Mais à quel prix ?
Aucune enseigne, pas de lumière, aucun restaurant à l’horizon. Pourtant, une armée de livreurs attend devant la porte. C’est une dark kitchen, un restaurant fantôme, c’est-à-dire sans salle pour accueillir des client·es, où l’on ne cuisine que pour les plateformes de livraison comme Deliveroo, Uber Eats ou Justeat. Démocratisées pendant la crise sanitaire et les fermetures d’établissements, cette nouvelle forme de restauration entend changer la donne, et réduire les coûts.
Dans la même famille, on demande les dark stores. Devenus populaires grâce aux contraintes des couvre-feux successifs, répondant à la question : « Où acheter une boîte d’oeufs après 18 heures ? », ces magasins existant uniquement en ligne sont en plein boom. Leur formule magique ? Une livraison ultra-rapide, en quinze voire dix minutes seulement, de produits du quotidien, le tout disponible 7j/7 de 7 h 30 à 0 h 30. Ces supermarchés d’un nouveau genre déjà bien implantés à l’étranger ont, en un an à peine, débarqué en masse dans les grandes villes de l’Hexagone, à l’instar des jeunes pousses allemandes Flink et Gorillas ou de la française Cajoo.
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