Ultia : « Streameuse, ce n’était pas le métier de mes rêves »

Je joue aux jeux vidéo depuis que j’ai quatre ans, ça m’accompagne depuis toujours. En 2017, je regardais beaucoup YouTube, et je voyais déjà des gens qui parlaient librement de jeux vidéo, je trouvais ça trop cool. J’avais eu la Nintendo Switch pour mon anniversaire, et un ami m’a offert un boîtier pour streamer sur mon ordi. C’est comme ça que j’ai commencé, pour le fun, devant cinq ou six personnes, en parallèle de mes études de marketing. Je ne voulais pas en faire mon métier.

C’est alors qu’on m’a proposé d’interviewer en live des développeurs de jeux vidéo français indépendants à la Paris Games Week 2018. J’ai rencontré d’autres streamers, Ponce et Rivenzi, qui, eux, voulaient vivre du stream. Fin 2018, je suis embauchée chez Capcom en tant que commerciale et je mets Twitch entre parenthèses (je n’ai même pas la fibre chez moi !). Pendant le confinement, mes journées se ressemblent : je suis seule, je fais des statistiques de vente, et dès 18 heures, je streame. Autour de moi, tout le monde me pousse à me lancer à plein temps sur Twitch. Sauf que je suis quelqu’un de flippée, j’ai besoin de stabilité. Finalement, à l’été 2020, je me lance à 100 % dans ce projet. Mais streameuse, ce n’était pas le métier de mes rêves, c’est un truc qui m’est arrivé.

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