Pour le climat,
gagner la bataille
de l’influence
![](https://chut.media/wp-content/uploads/2023/01/payetoninfluence.jpg?x85458)
Derrière le compte Paye ton influence, Amélie Deloche et Carla Monzali, toutes deux membres du collectif à l’origine du « Manifeste étudiant pour un réveil écologique », rendu public en 2018. Sur les réseaux sociaux, elles alertent sur l’incompatibilité du modèle de consommation promue par l’influence avec la préservation du vivant. Rencontre.
Le collectif Paye ton influence a un an. Quel premier bilan tirez-vous ?
Beaucoup de choses ont changé depuis un an. Nos initiatives ont été relayées dans les médias, comme notre tribune appelant les influenceurs à s’engager contre le dérèglement climatique, publiée par le site d’infos vert.eco. Ça a permis de mettre un coup de projecteur sur la question de la responsabilité des acteurs de l’influence dans la lutte contre le dérèglement climatique.
À la suite de nos posts et de nos actions, nous avons pu entrer en contact avec des influenceurs, des agences ou des marques, qui font appel au marketing d’influence. Nos échanges nous ont permis de constater que ce secteur intègre de plus en plus, dans ses pratiques, une réflexion en lien avec l’urgence écologique.
Les récents scandales (les footballeurs du PSG ou l’influenceuse américaine Kylie Jenner, montrés du doigt pour leur usage de jets privés pour de courts trajets, N.D.L.R.) ont montré les attentes de l’audience de ces influenceurs.
On supporte de moins en moins que certaines célébrités continuent impunément à mener un mode de vie très polluant alors qu’on demande aux Français de couper leur Wi-Fi ou de baisser leur chauffage l’hiver. Certains influenceurs commencent à comprendre que la mise en avant de ce mode de vie constitue une menace, s’il déplaît à leur communauté. Or, sans elle, ils ne sont rien.
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