À tout âge, le sommeil est essentiel à une bonne santé. D’autant plus à l’adolescence : les besoins en sommeil sont importants, du fait des corps en croissance et des nombreux changements hormonaux.

Toutefois, c’est aussi une période où la structure du sommeil a tendance à se transformer. Il devient plus léger, et l’horloge interne se décale, avec un endormissement et un réveil plus tardifs. Quand les écrans s’en mêlent et viennent se superposer à ces bouleversements déjà à l’œuvre, c’est l’insomnie au rendez-vous, qui entraîne d’autres troubles comme fatigue, irritabilité, difficulté à se concentrer, dépression… La liste est malheureusement assez longue.

Comment leur faire retrouver un sommeil réparateur, éloigné des écrans ? On vous propose une routine à mettre en place.

1️⃣ Pas d’écran avant de se coucher

Il est recommandé d’éteindre les écrans une heure avant le coucher afin de faciliter l’endormissement et d’améliorer la qualité du sommeil. En effet, la lumière bleue des écrans empêche la production de mélatonine, l’hormone du sommeil qui se sécrète dans l’obscurité.

2️⃣ Pas de notifications la nuit

Un tiers des adolescent·es se réveillent la nuit pour regarder leurs notifications ou répondre à des messages sur les réseaux sociaux. Il est possible de stopper ces alertes sur des tranches horaires précises ou d’activer le mode avion la nuit. Ainsi la tentation de regarder son téléphone sera moins grande et le bruit ou la lumière dudit téléphone ne viendront pas les sortir du sommeil. C’est une bonne façon de reprendre le contrôle de sa vie numérique.

3️⃣ Pas de Wi-Fi la nuit

Il est aussi envisageable de couper son Wi-Fi la nuit ou de planifier une suspension à certains moments de la journée, par exemple à l’heure du coucher pour faire passer toute la famille en mode déconnexion. C’est aussi un bon moyen de montrer l’exemple pour que votre ado ne se sente pas le ou la seul·e déconnecté·e de la famille ! Ces quelques conseils se transposent facilement aux adultes, touchés aussi par le manque de sommeil !

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Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Internet sans crainte.