Vanessa Chocteau, Docaposte : « Il faut inciter les fondatrices de startups dans la tech à incarner leurs entreprises »

Cette année, French IoT, programme d’accélération de startups dans le domaine des services connectés du groupe La Poste, ne sélectionnera que des entreprises engagées, dont une moitié portée par des femmes. Un double défi, selon Vanessa Chocteau, directrice du programme transformation et startup à Docaposte — filiale numérique du groupe — dans un secteur où les fondatrices se font rares. Quand elles ne se mettent pas rapidement en retrait…
Pourquoi avoir choisi de n’accélérer cette année que des startups de la tech ayant aussi un engagement social sociétal et/ou environnemental ?
On oppose encore très souvent les univers de la technologie et l’inclusion, en considérant que la technologie est un facteur d’exclusion. Pourtant, le lien entre numérique et responsabilité est de plus en plus fort. Dans les projets qui relèvent des usages et services (Smart City, Santé,…), notamment, il y a de plus en plus de startups qui mettent la technologie au service de l’inclusion, des plus âgées, des plus jeunes, des personnes ayant des besoins spécifiques… Dans la Deep Tech, aussi, les questions de responsabilité sur l’usage de la data ou la problématique de l’impact environnemental des data centers sont prises en compte. C’est pourquoi l’impact positif, l’engagement social sociétal et/ou environnemental des solutions connectées est devenu cette année un critère de sélection supplémentaire pour rejoindre le programme French IoT.
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En fait, nous avons réuni deux programmes d’accompagnement de startups existants, qui se ressemblaient : French IoT, destiné aux startups dans le domaine de la technologie et des services connectés et le Trophée des élanceurs, qui soutenait les entreprises de l’économie sociale et solidaire. Il y avait chez les candidats à French IoT une tendance à vouloir proposer un service utile, à impact positif, dès le lancement de leur activité. Et les entreprises de l’ESS voulaient progresser, aller vers un développement national, voire européen, ce qui pouvait parfois passer par le numérique. Nous voulons accompagner des startups 100 % engagées. La crise sanitaire a accéléré notre démarche : les grands défis de société font encore plus sens qu’avant.
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