Auto-entrepreneur·se : la brèche dans le code

Sans les applications numériques, pas d’ « ubérisation ». Mais la multiplication de travailleur·ses précarisé·es, indépendant·es sur le papier, tient surtout à l’apparition d’un nouveau régime simplifié pour la création d’entreprise : l’auto-entrepreneuriat, créé en 2009.
La jauge ne cesse de grimper. En 2020, en dépit de la crise sanitaire, plus de 600 000 personnes ont opté pour le régime de l’auto-entrepreneur, afin de lancer leur entreprise. Elles ont été près de trois millions, depuis le 1er janvier 2009 et la création de ce statut spécial.
Un indéniable succès, dont se félicite Hervé Novelli, l’ancien secrétaire d’État chargé du Commerce de Nicolas Sarkozy, à l’origine de cette innovation. « Les gens se précipitaient, c’était incroyable », raconte-t-il au Parisien, pour les dix ans du statut. Pour le responsable politique, la bonne fortune de l’auto-entrepreneur tient aussi à un sujet, dont il confesse n’avoir pas pris la mesure à l’époque : « la montée en charge de la révolution numérique ».
Oups ! La suite de cet article est réservé aux abonné·es
Abonnez-vous pour nous découvrir, nous lire, nous soutenir !
Chut!
14 €Par trimestreAbonnez-vous sans engagement à Chut!, le magazine de la culture numérique.
L'abonnement comprend :
- 1 numéro par trimestre
- Résiliable à tout moment
- L'accès à la version en ligne
Chut!
48 €Par anAbonnez-vous à l'année à Chut!, le magazine de la culture numérique
L'abonnement comprend :
- 4 numéros Chut! Magazine par an
- L'accès à la version en ligne
- 48€ au lieu de 56€
Le Club
150 €Par anAbonnez-vous au Club Chut!, le magazine de la culture numérique.
L'abonnement au Club comprend :
- La participation à 4 conférences de rédaction par an
- 4 magazines par an
- L'accès à la version en ligne
Comment ça marche ? Par ici les infos !
J’ai déjà un abo
Abonnement collectivité, contactez-nous !
Ça vous plaira aussi
- Influence
Le transhumanisme a-t-il un genre ?
- De la hauteur
Industries : la quatrième révolution
- Digital Ladies & Allies
« Ce n’est plus un plafond de verre, c’est un mur de béton »