Jean Guo : « Tous les pays sont concernés par la question de la fracture numérique »

Je suis quelqu’un qui se laisse guider par ses passions. Pendant mes études à l’Université de Stanford, j’ai d’ail-leurs suivi des formations assez différentes. L’économie d’un côté et les enjeux de santé de l’autre. À la suite de mon premier emploi de consultante dans une entreprise de la Silicon Valley, j’ai voulu mettre à profit mes compétences analytiques au bénéfice du secteur public. En 2015, j’ai obtenu une bourse d’échange franco-américaine qui s’appelle le programme Fulbright, avec pour objectif d’étudier des questions de santé publique et des politiques publiques pour des publics vulnérables ou exclus. Pendant ces deux années de programme, j’ai passé mon temps sur le ter- rain, auprès des publics en situation de précarité. Ils avaient accès à des services de première nécessité, comme le logement ou la santé. Mais il manquait un pont entre ces services de base et l’intégration socioprofes-sionnelle.