À l’occasion des JO de Paris en 2024, l’Assemblée Nationale et le Sénat ont validé le projet de loi permettant la surveillance algorithmique de la population. Couplées à des logiciels utilisant l’intelligence artificielle, les vidéos de caméra surveillance seront ainsi en mesure de détecter en temps réel des comportements jugés suspects selon des critères préalablement définis. Face aux potentielles dérives d’un tel dispositif, la société XXII, spécialisée dans la vidéo intelligente, assure s’appuyer sur un comité d’éthique pour mettre en place des garde-fous. Invité au salon VivaTech, François Mattens, son directeur des affaires publiques et des partenariats, revient sur la nécessité de garder l’humain au cœur des décisions prises par l’IA.