Porno : les Travailleuses du sexe prennent la parole
Changer les représentations sur les femmes : l’injonction s’adresse à toute la production culturelle. À l’industrie de la pornographie de passer en premier sur la sellette. Comment faire bouger les lignes de ce milieu misogyne sans tomber dans le puritanisme ? Les actrices tentent de se faire entendre.
Haro sur le porno. Coup sur coup, deux rapports, l’un sorti du Sénat, l’autre publié par le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE) braquent les projecteurs médiatiques sur l’industrie du X. Leur point de vue partagé : toute production pornographique est une violence faite aux femmes.
« La pornographie n’est ni du cinéma ni un travail », pose le texte du HCE. Qui enfonce ainsi le clou : « L’expression “cinéma pornographique ”, mobilisée par l’industrie pornographique, est abusive et a pour utilité, pour les pornocriminels, de cacher la réalité des actes sexuels tarifés, d’empêcher de penser la matérialité des faits. Dans la pornographie, les “acteurs” et “actrices” sont payés pour pénétrer et être pénétrés sexuellement. Voire pour subir des violences physiques non simulées. Ce n’est pas du cinéma. »
Un parti pris dit abolitionniste, qui amalgame l’acting porno à la prostitution. Prostitution qu’il faudrait interdire pour la faire disparaître, selon le même courant « abolo ». La multiplication exponentielle des vidéos X via les plateformes et autres tubes numériques n’a pas apuré le contentieux tenace entre féministes opposées à tout travail du sexe et celles qui s’affirment « pro-droits », entendez militantes pour le respect des droits des travailleur·ses du sexe (TDS).
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