Toutes et tous profs ?
Les plateformes de médias sociaux ont révolutionné le rapport aux connaissances et à l’apprentissage. Amateur·es passionné·es ou chercheur·euses pointu·es peuvent transmettre leur savoir sans filtre. Jusqu’à remplacer les enseignant·es ? Les vulgarisateur·trices d’Internet n’ont pas cet objectif.
YouTube est bien plus que le juke-box géant de la planète. Certes, la musique reste la meilleure garantie de « performer » sur la plateforme de partage de vidéos de Google. Certes, ces dernières années, le « gaming » y a le vent en poupe. Mais depuis cinq-six ans, un autre phénomène ne cesse d’enfler : la vulgarisation de connaissances scientifiques. En tous genres : physique, biologie, géologie, histoire, etc. Les vidéastes de cette nouvelle spécialité étaient une quinzaine en 2014. On peut désormais trouver, sur YouTube, plusieurs centaines de ces passeurs et passeuses de sciences, qui rassemblent plusieurs millions d’abonné·es.
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