Réseaux sociaux, ça sent le sapin ?

Sans revenir à l’époque de La Petite Maison dans la prairie et du télégraphe, la désertion, la digital detox et autres formes de bouderies des réseaux sociaux semblent se murmurer de plus en plus forts. Mais d’où vient la rumeur ? Notre relation fusionnelle avec Facebook, Instagram, Twitter, est-elle sur le déclin ?
Prise de conscience : le réveil de la force ?
Ça sent le sapin pour les réseaux sociaux ? Peut-être. Tout commence avec l’utilisateur, l’être humain, en somme. Ce n’est pas un secret, l’homme est un animal social. Pas étonnant que les Starbucks et les espaces de coworking ne désemplissent pas. Même les millenials et les digital native ont compris ça. Ils désertent de plus en plus les réseaux. Selon une étude sur les écoliers en 2017 en Angleterre commissionnée par Digital Awareness UK révèle que 63 % estimaient qu’ils seraient heureux si les réseaux sociaux n’existaient pas. Les adolescents interrogés semblent désabusés. “You start doing things that are dishonest,” (« Vous vous mettez à faire des choses qui ne sont pas sincères »). Ils cherchent ce lien social qu’ils ne ressentent probablement pas à travers l’écran, ils cherchent un lien « réel ». Les digital native sont à la poursuite de l’authenticité.
Ces ados du nouveau millénaire révèlent aussi qu’ils se sentent oppressés par les réseaux sociaux et l’effet petit village qu’il peut y avoir où tout le monde sait tout sur tout le monde. Ils ont envie d’avoir leur jardin secret. Les réseaux sociaux donnent la sensation de toujours être en vitrine et devoir se vendre si bien qu’ils ne peuvent plus garder pour eux quoi que ce soit. Sans compter les trolls et les harcèlements potentiels qui ne laissent pas de répit dans les commentaires. Au-delà de la polémique des data, c’est bien leur vie privée qu’ils veulent préserver.
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