La finance verte peut-elle être autre chose qu’une illusion ?
Pour faire face au dérèglement climatique, il est un domaine qui ne doit pas pâtir de la « fin de l’abondance » annoncée par Emmanuel Macron : le financement de la transition écologique. Les fintech peuvent-elles accroître l’efficience d’une finance verte jusqu’ici décevante ?
1/ Le rôle de la finance dans la lutte contre le dérèglement climatique est crucial
Vrai
« La finance est le premier levier pour financer la transition écologique », affirme Andréa Ganovelli, cofondateur de Green-Got, une néobanque qui s’engage à ne jamais utiliser l’argent de ses client·es pour financer les énergies fossiles. Le rapport d’Oxfam France « Banques : des engagements climat à prendre au 4e degré » (2020) montre ainsi que lorsque l’on prend en compte les émissions de gaz à effet de serre de nos comptes en banque, notre empreinte carbone double. En cause : les activités d’investissement des grandes banques et fonds d’investissement. Selon une étude publiée en juillet 2022 dans ScienceDirect, 200 entreprises contrôlent 98 % des réserves mondiales de pétrole, de gaz et de charbon. Un monopole qui représente un potentiel d’émissions estimé à 647 gigatonnes de gaz à effet de serre, soit un peu plus de trois fois le budget carbone dont l’humanité dispose pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° C par rapport à l’ère préindustrielle. Pour parvenir à cet objectif, il est donc primordial de ne plus investir dans les énergies fossiles. Or l’on sait désormais à qui incombe cette responsabilité. L’étude de ScienceDirect démontre, en effet, que dix acteurs financiers « possèdent » à eux seuls 49,5 % de ce potentiel d’émissions. Parmi eux, on retrouve les gestionnaires d’actifs américains BlackRock et Vanguard, mais aussi le fonds souverain de la Norvège, le gouvernement indien et le royaume d’Arabie Saoudite.
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