Edith Le Cadre : « Faire de l’agroécologie forte »

Je m’intéresse aux pluies. Les pluies extrêmes comme à Dubaï il y a peu (en avril, NDLR), probablement aussi celles qui sont tombées dans les Hauts-de-France ou au Brésil récemment (respectivement en novembre 2023 et en mai, NDLR), peuvent provoquer des pertes d’éléments solubles, les nutriments dans le sol. Elles modifient les interactions entre les êtres vivants et leur environnement. Une fois que le phénomène extrême a cessé, il continue à avoir des répercussions. Ce qui m’intéresse, c’est cet effet mémoire des phénomènes climatiques extrêmes : ce sont en quelque sorte les « traumas » du système climatique. Je cherche quels systèmes agroécologiques peuvent les pondérer, ce qu’on doit planter, comment, où. Pour que les écosystèmes demeurent stables, continuent à nous nourrir et à nous donner les conditions d’une habitabilité de la planète.

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