
Amandine Chaignot : « Nous avons grandi dans un bouillon de culture fertile »
Elle est l’une des étoiles montantes de la gastronomie française. Après avoir fait ses classes auprès des plus grands, Amandine Chaignot est à la tête de deux restos parisiens, Pouliche et le Café de Luce, où elle expérimente une cuisine simple mais raffinée. Pour Chut!, elle revient sur la période des confinements et la façon dont le numérique a alors accompagné restauratrices et restaurateurs.
Diriez-vous que les Français·es entretiennent un rapport particulier avec la nourriture ?
Oui, cela reste vrai. On s’en rend encore plus compte quand on voyage un peu. Les Anglo-Saxons, par exemple, ne comprennent pas notre concept de déjeuner. Rester à table une heure ou deux à midi, pour eux, c’est d’une étrangeté sans nom ! La France est toujours le pays de la nourriture, même si on ne s’en aperçoit pas toujours quand on baigne dedans depuis l’enfance. Pensez à toutes nos pâtisseries extraordinaires, uniques au monde ! Et la richesse de notre terroir… Nous avons toutes et tous grandi dans un bouillon de culture riche, fertile. Exceptionnel. Ce n’est pas pour rien que les chefs du monde entier continuent à venir faire des stages en France, dans nos restaurants et nos écoles d’hôtellerie. En dépit de tout ce qui a pu être dit ces dernières années sur l’émergence de nouvelles cuisines, la cuisine française reste une référence.
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