Une inhibition artificielle

Aujourd’hui, nous le savons, des millénaires d’évolution ont structuré notre cerveau à élaborer des stratégies intuitives permettant de gagner en efficacité et en rapidité pour le bien de notre survie. Ces opérations mentales inconscientes nous permettent au quotidien de prendre de nombreuses décisions et de réaliser des jugements, relativement complexes, avec un faible coût de calculs pour notre cerveau. Dans son livre, Les deux vitesses de la pensée, Daniel Kahneman, prix Nobel en sciences économiques en 2011, définit ces mécanismes de la pensée comme les heuristiques. S’opposant à l’effort mental et l’attention soutenue, les heuristiques se révèlent cependant inadaptés aux fonctionnements de notre monde moderne et conduisent à la mise en place de nos biais cognitifs. Plus de 250 biais cognitifs sont actuellement identifiés et exploités dans de nombreux domaines comme la publicité, le marketing et les réseaux sociaux avec une grande efficacité, par exemple, pour influencer le comportement des consommateurs.
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